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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Tendance homosexuelle dans le judaïsme

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Exposition « Homo ars erotica », au Musée National de Varsovie

Tendance homosexuelle dans le judaïsme

elon-more.com

La tendance à avoir des relations différentes de la norme existe. La Thora elle-même se réfère à trois sortes de relations. La première bien entendu entre l'homme et la femme et même dans ce lien qui est l' attraction naturelle entre femme et homme il existe de nombreuses restrictions dans la Thora, par ex. A la condition d'être sanctifiés par le mariage, ainsi les sanctions en cas de viol et de séduction etc…La deuxième relation est celle entre l'homme et l'animal que la thora interdit et si la Thora l'interdit, on comprend qu'il doit exister une telle attirance dans l'être humain. D'ailleurs nos sages racontent que Bilâm était extrêmement perverti dans ce domaine, La troisième relation est entre l'homme et l'homme, celle-ci aussi est absolument interdite par la Thora. En général une interdiction nous indique qu'une telle tendance existe mais comme il est dit, elle n'ouvre aucune possibilité de permission. Pour nous qui sommes fidèles à la Thora, cette interdiction nous montre que même s'il existe de telles attirances, nous sommes capables de les surmonter comme toute interdiction de la Thora. Par exemple :"tu ne cuiras point le chevreau dans le lait de sa mère", du veau cuit dans du lait est un mets délicieux, et pourtant nous surmontons notre envie d'en manger et nous faisons très attention à ne pas mélanger lait et viande. Le Midrach nous explique : il ne faut pas dire "je n'ai pas envie de consommer lait et viande ensemble", "je n'ai pas envie d'avoir des relations interdites", mais "je le veux, mais que faire si mon père qui est aux cieux m'en empêche". La Thora nous montre le chemin pour choisir le bien et s'éloigner du mal. Elle détermine aussi ce qui est "bien" et ce qui est "mal". Il est dans la nature de ce monde d'être attirés vers le mal, mais par la force de la Thora, nous arrivons à surmonter notre mauvais penchant et allons vers le bien. Le Rambam (Les Huit Chapitres) va plus loin en prétendant que la Thora ordonne à l'homme de désirer les péchés et de surmonter son désir puisque la Thora nous l'ordonne.

Je vous ai écrit tout ça pour que vous vous sentiez normal dans la situation où vous vous trouvez, l'attirance que vous avez pour les hommes est un fait, mais nous devons traiter le problème de même que nous traitons tout autre mauvais penchant dans tous les domaines. La rencontre avec des personnes qui ont le même problème, n'est pas à mon sens positive. Au contraire il faut essayer de corriger chaque mauvaise tendance. Les gens qui ont tendance à l'obésité se rencontrent entre eux pour s'encourager mutuellement à perdre du poids: Il ne serait pas logique qu'ils se rencontrent pour continuer à grossir. Celui qui est attiré par la cigarette ou la drogue cherchera un milieu de personnes qui l'aideront à se tirer de là. Donc s'il se crée un groupe de personnes ayant des attirances contraires à la normale pour s'encourager les uns les autres à surmonter cette tendance négative en se basant sur la Thora ce serait vraiment une bonne chose, malheureusement de nos jours, d'après mes connaissances, de tels groupes se réunissent pour s'encourager, pour légitimer leur faiblesse ou essayer à tout prix de trouver ce que la Thora peut permettre. Ceci n'est pas la bonne voie puisque nous devons surmonter nos problèmes. Ce serait une grande erreur de changer une faiblesse en idéologie. Vous ne devez donc pas vous sentir anormal, rejeté par la société, mais comme toute personne ayant un problème. Quelqu'un qui travaille dans un supermarché et qui pense à voler, c'est quelqu'un de normal qui doit cependant surmonter cette envie. Pour surmonter ses faiblesses, cela peut se faire soit individuellement en s'adressant à un spécialiste et il y en a pas mal, ou alors comme dit plus haut en créant un groupe de soutien qui encourage ses participants à surmonter l'attirance négative et qui l'aidera à revenir dans le droit chemin qui est l'attirance entre homme et femme, bien entendu afin de créer une famille. Par l'expérience que j'ai, je peux témoigner que des jeunes hommes comme vous qui ont été guidés et conseillés sont aujourd'hui mariés, père de famille et vivent en parfaite entente dans leur famille. L'essentiel est de ne pas se bloquer dans la mauvaise voie, de ne pas essayer de vivre avec mais de chercher la solution avec courage et conformément à l'enseignement de la Thora.





« L’homosexualité dans les différents courants du judaïsme », 
par René Pfertzel
Union Juive Libérale de Lyon


La prohibition énoncée dans le Lévitique : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme » est simple et claire et a conduit à une interdiction sans équivoque de l’homosexualité dans les religions monothéistes. Pour autant, la question n’est pas résolue, et il ne suffit pas de dire : « c’est interdit » pour que les homosexuel/les puissent se conformer aux ordonnances de la Torah. Le fait homosexuel est une réalité incontournable de l’expérience humaine. C’est la raison pour laquelle l’acceptation ou le rejet de l’homosexualité fait débat dans les différentes tendances du judaïsme. 


La pluralité du peuple juif est une donnée ancienne qui s’est encore accrue après l’entrée des Juifs dans la modernité lorsqu’ils quittèrent les murs étroits des ghettos. La grande question, le grand défi était bien la manière dont on allait réagir à ce phénomène nouveau dans l’histoire juive. De là provient la grande diversité au sein du monde juif, depuis les ultra-orthodoxes qui rejettent le monde moderne de façon très nette et radicale jusqu’à celles et ceux qui ont décidé de couper les ponts et de s’assimiler à la population environnante. Entre ces deux pôles, les Orthodoxes, fort disparates dans leurs dénominations, les non-traditionnalistes, Massorti (Conservative américains) ou Libéraux (ReformLiberals ou Libéraux), et en dehors des mouvements religieux, les différents courants du sionisme ou encore ceux qui adhèrent à des partis politiques promettant l’égalité.
Traiter de la façon dont les Juifs considèrent l’homosexualité revient donc d’abord à prendre acte de la diversité de ce groupe humain.
Le monde des ultra-orthodoxes est celui du petit village polonais ou est-européen, celui des cours rabbiniques, des histoires merveilleuses contées par les Hassidim, un monde qui est enclavé et séparé de ses voisins. Le monde extérieur est dangereux et source de tentations sans fin. Il faut impérativement s’en protéger. Dans ce contexte, l’homosexualité fait l’objet au mieux d’un déni, au pire d’un rejet absolu comme étant une abomination. Le film que Haim Tabakman a tourné en 2009, Tu n’aimeras point, fait le récit d’amours homosexuelles dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim. Il dépeint de manière assez réaliste la complexité de ce sentiment dans un milieu qui le nie. Il a provoqué l’ire de ses habitants qui ont manifesté contre lui.
Une fraction importante des Juifs religieux, du moins en Israël et en Europe, s’inscrit dans ce que l’on appelle communément l’Orthodoxie, ou le judaïsme traditionnaliste. Ces Juifs ne rejettent pas le monde dans lequel ils vivent. Ils cherchent à adapter les exigences de la loi juive à la vie moderne, mais sans céder sur la Tradition qu’ils considèrent comme révélée en l’état sur le Mont Sinaï à Moïse. Rien ne peut donc en être retranché ni ajouté. Cette position amène parfois des situations conflictuelles entre ces deux pôles de leur existence. Le courant le plus représenté, Modern Orthodox a été pensé au XIXe siècle par un rabbin qui souhaitait faire le lien entre la Torah et le monde moderne, Samson Raphaël Hirsch. Le judaïsme consistorial français aujourd’hui est largement influencé par cette voie. Bien évidemment, il n’a rien de monolithique et les motifs de désaccord sont assez fréquents, notamment en ce qui concerne les débats de société, dont l’homosexualité. Depuis les années 1970, aux Etats-Unis, certains rabbins (dont Rabbi I. Jakobovitz) ont commencé à adopter une position plus empathique à l’égard des homosexuels considérés jusqu’alors comme ayant fait un choix qu’il ne tenait qu’à eux d’abandonner. Cette période correspond à une réévaluation de l’homosexualité dans la sociologie, la psychologie et même les sciences bibliques, et il n’est pas surprenant que les rabbins s’interrogent à leur tour. Le rabbin Norman Lamm déclare en 2002 que loin d’être des rebelles, les homosexuels sont malades et à ce titre méritent de la compassion et du soutien. Cette opinion peut paraître choquante, mais elle est en réalité une étape importante dans le monde orthodoxe car elle refuse l’exclusion. Cette vue n’est certes pas partagée par tous, mais elle fait son chemin parmi les rabbins orthodoxes américains. En Europe, les rabbins ont une attitude plus traditionnelle, sauf peut-être au Royaume-Uni où le Grand Rabbin Jonathan Sachs a aussi fait une déclaration appelant plus de compassion. A la fin des années 1990, le rabbin orthodoxe américain Steven Greenberg fit son coming-out. Il vit désormais avec son partenaire et milite pour une reconnaissance des homosexuels dans le monde orthodoxe. Plus récemment, une association juive gay orthodoxe a vu le jour en Israël, non sans que son fondateur ait subi menaces et pressions. On le voit, par ces quelques exemples, la position des autorités orthodoxes n’est pas monolithiques et semble évoluer. Mais les évolutions dans le monde religieux traditionnel sont toujours très lentes. Le temps y est celui des longues durées.
Le monde non-orthodoxe -traditionnel et non traditionnaliste- a adopté des attitudes plus ouvertes sur les questions de société. Il faut cependant faire une distinction entre deux grandes branches du judaïsme non-traditionnaliste, la branche massorti, ou Conservative, et la branche libérale, ou Reform. Les débats ont été très vifs en Amérique du Nord où ces mouvements regroupent la grande majorité des Juifs religieux. Encore en 1992, le Comité sur la Loi Juive du mouvement massorti a adopté une résolution rejetant l’homosexualité comme contraire à la Halakha, la Loi juive. Cependant, au sein de ce même comité, et dans l’institution qui forme aux Etats-Unis ses rabbins et cantors (ministres officiants), le Jewish Theological Seminary (JTS), des discussions fort nourries ont eu pour objet l’acceptation de candidats ouvertement homosexuels au séminaire. Ce qui fut fait en 2007 pour le JTS. Les autres séminaires massortis ont gardé le droit d’accepter ou non de tels candidats, certains l’ayant fait, d’autres l’ayant rejeté. On remarque donc que, comme dans les milieux orthodoxes, les débats sont plutôt récents, et les évolutions très rapides.
Le mouvement libéral, ou Reform, est celui qui compte dans le monde religieux juif le plus d’adhérents. Il n’est pas encore très connu en France où il ne représente qu’une minorité dans la communauté juive française, mais une minorité en expansion. Dès le années 1980, la Conférence Centrale des Rabbins Américains (CCAR) a pris acte des avancées de la science qui ont démontré que l’homosexualité est une orientation sexuelle biologique et non du domaine du choix, et que la Loi doit être interprétée de manière différente. C’est la raison pour laquelle les homosexuel/les sont acceptés à part entière dans les communautés juives, et qu’à partir de la fin des années 1980, les candidats ouvertement homosexuels peuvent être admis dans l’école rabbinique, le Hebrew Union College (HUC). Il en est de même dès cette époque au collège rabbinique européen, le Leo Baeck College de Londres ou encore celui de Berlin, l’Abraham Geiger Kolleg ouvert en 2000. En 1996 et 1998, la CCAR adopte un mariage religieux pour les couples homosexuels. Et, afin de réfléchir aux questions touchant les personnes LGBT, le HUC a créé un Institut pour le Judaïsme et l’Orientation Sexuelle (IJSO).
En ce qui concerne la France, la situation est semblable à ce qui se passe ailleurs. Le judaïsme consistorial, d’obédience orthodoxe est largement défavorable à la présence d’homosexuels dans ses communautés. Ceux-ci ne doivent pas faire état de leur identité et l’on reste plutôt dans le non-dit. Les communautés libérales acceptent sans difficulté des personnes homosexuelles comme membres à part entière. La question du mariage gay ne se pose pas en France puisque ce mariage n’est pas autorisé par la loi de la République, contrairement au Royaume-Uni où le mariage gay est autorisé depuis 2005. Une branche du judaïsme libéral, Liberal Judaism, marie religieusement les couples de même sexe, comme c’est le cas aux Etats-Unis.
Entre rejet total, empathie, compassion, acceptation complète, la situation des homosexuels juifs varie beaucoup d’un mouvement à l’autre. Loin d’être monolithique, la réponse des autorités religieuses reflète la diversité des sensibilités et des courants.





L’interdiction de l’homosexualité masculine qui a été formulée dans Lévitique 18, 22 et dans Lévitique 20, 13, et celle de l’homosexualité féminine qu’en ont déduite les rabbins, sont parmi les corollaires de l’interdiction des pratiques sexuelles en honneur en Egypte (Lévitique 18, 3).

Parmi les raisons de cette interdiction, on peut citer ce qu’en a écrit rabbi Moché Feinstein (Igueroth Moché Ora‘h ‘hayyim 4, 115) : Les pulsions humaines sont nécessaires, mais elles doivent être maîtrisées. Etant donné que les pulsions homosexuelles sont dépourvues de tout but et de toute finalité, elles ne peuvent pas être tenues pour des pulsions légitimes. C’est pourquoi, estime-t-il, la véritable motivation du comportement homosexuel ne peut être qu’un acte de rébellion contre Hachem, un désir de transgresser un interdit, accompagné parfois de la volonté inavouée de se mutiner contre Lui.

Le judaïsme, a écrit Immanuel Jakobovits, grand rabbin du Royaume-Uni, n’accepte pas l’idée selon laquelle l’homosexualité doit être considérée uniquement comme une maladie ou comme un comportement moralement neutre. Aucune éthique hédonique, même si on l’appelle « amour », ne peut justifier l’homosexualité, pas plus qu’elle ne peut absoudre l’adultère ou l’inceste, qui prétendent eux aussi se placer sous le signe de l’amour et du consentement mutuel
.cheela

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